dimanche 26 août 2012

Apocalypsis Tome 2

Apocalypsis
Tome 2: Cavalier rouge, Edo


de Eli Esseriam
Editions Matagot
Paru le 12 janvier 2012
14.90€

Synopsis:

    Adolescent violent, en fracture avec la société, il participe à des combats clandestins et délits en tous genres. Ses parents sont des marginaux, immigrés bosniaques survivants du massacre de Srebrenica, ville endeuillée qui a vu naître Edo. Il a la particularité d'être un empathique, en connexion permanente avec le cœur de ceux qui l'entourent, puisqu'il « entend » leurs émotions. Animé d'une colère inextinguible et d'une rage pathologique, il propage l'esclandre, insuffle la haine, génère des émeutes ou au contraire, sait les éteindre.
Encore faudrait-il qu'il le veuille...

Ce que j'en ai pensé:

    Ma rencontre avec Alice m'ayant assez marqué, j'avais hâte de connaître Edo le Cavalier Rouge, la Guerre. Eli Esseriam m'a de nouveau complètement transporté dans la vie de cet ado à la vie de merde, pour en ressortir passablement perturbée.

    Comme je le disais donc, Edo a une vie pourrie. Ses parents, son petit frère et lui même vivent dans une maison de chantier délabrée et n'ont pas un sous. Pour faire vivre sa famille, Edo se bat. Il n'hésite pas à tuer des gens lors de combats qui lui rapportent des sommes plus ou moins importantes. Son enfance en Bosnie ayant été des plus sombre, on peut dire que sa vie n'a jamais été une partie de plaisir. Son seul rayon de soleil dans tout ça c'est Anel, son petit frère. La prunelle de ses yeux, il donnerait sa vie pour lui. Un jour, Edo va se découvrir le don d'empathie, ainsi que la capacité de maîtriser absolument toutes les armes existantes. Bizarre ? Pas tellement. Après tout, c'est lui la Guerre.

    J'étais vraiment très curieuse de découvrir la psychologie du Cavalier Rouge. Franchement, je l'ai adoré. Il est très différent d'Alice, le froid et insensible Cavalier Blanc, tout en étant très semblable sur certains points. Edo a la même tendance à détester tout le monde, ou presque. Car, à l'instar d'Alice, quelqu'un va, à force de s'imposer à lui, s'insinuer sous sa carapace de méchanceté et lui faire éprouver de nouvelles choses. Oh bien sur il aime son petit frère plus que tout, mais là c'est différent, il s'agit d'une fille. Bref, nos petits cavaliers découvrent ce que c'est que de tomber amoureux, c'est trop mignon de voir ça.
Évidemment, la grosse différence avec la camarade la Mort, c'est son caractère. Là où Alice est calme et posée, Edo n'est qu'une boule de nerfs et de colère. Alice a un comportement très BCBG, Edo est une vraie racaille. Et s'ils partagent la même cruauté et absence de remords, ils ont également la même capacité à aimer profondément une personne et en faire le centre de leurs univers. Parce que, sans Anel, Edo ne serait pas le même. C'est hyper touchant de le voir se démener pour faire le bonheur de son frère, c'est admirable. Mais il ne faut pas non plus perdre de vue qu'Edo est avant tout un Cavalier de l'Apocalypse. Le jeune homme va apprendre à maîtriser sa nature destructrice, à apprivoiser ses dons d'empathe. Il peut en effet lire dans le coeur des gens et modifier leurs émotions, faire ressurgir leur colère ou, au contraire, la faire disparaître. Et il est, bien évidemment, un guerrier hors-pair, sûrement le meilleur qui puisse exister. Et il n'a pas peur de mettre à profit cette particularité. Il aime tuer. C'est cet aspect de sa personnalité qui m'a le plus dérangé, mais ça ne m'a pas empêché d'éprouver beaucoup de sympathie pour lui.

    Bref, vous l'aurez compris, j'ai adooooré ce deuxième tome. Ces romans reposent beaucoup sur la psychologie des personnages, tout du moins c'est comme ça que je l'ai perçu. On apprend à les connaître, puis leurs vies basculent et on les voit apprendre à maitriser leurs pouvoirs, faire des choix, commettre des erreurs et finalement devenir de vrais cavaliers. C'est passionnant et assez émouvant.
Une référence à Alice est faite à plusieurs reprises, qui me donne très très envie de voir ce que donnera le dernier tome, lorsque tous seront réunit, les quatre Cavaliers au complet. Hmm, ça va avoir de la gueule je sens.

    Je dirais donc pour finir que Eli Esseriam a un véritable don, c'est un écrivain hors du commun, le genre que tout les scribouillards rêveraient d'être. Son écriture m'a littéralement transporté et j'ai dévoré le livre en moins de 2 jours tant j'ai eu du mal à décrocher. Il me reste donc à découvrir Maximillian et Elias, les cavaliers noir et pâle, la Famine et la Pestilence. De belles heures de lectures à venir. ♥
  


2 commentaires:

  1. Et donc maintenant tu es sur blogspot !

    Bienvenue à toi :)

    Garance.

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    1. Hé ouiiiii, c'est tellement mieux que Skyrock !
      Et puis maintenant je peut suivre plus facilement le blog de ma corres' ;)

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